Face au succès de MaPrimeRénov', l'État va mettre en place dès le 1er janvier 2022, un service public de la rénovation énergétique regroupant informations, conseils et accompagnements des travaux. Ce service, France Rénov', sera gratuit et accessible à tous : via la plateforme france-renov.gouv.fr, via le numéro de téléphone unique 0 8080 800 700 ou via des guichets uniques "Espaces Conseil France Rénov'" répartis sur l'ensemble du territoire. L'accompagnement durant tout le projet de travaux de rénovation énergétique se fera par un "accompagnateur Rénov" agréé par l'État. L'accompagnateur Rénov' pourrait devenir obligatoire pour certains types de travaux et certaines demandes d'aide financières comme Ma PrimeRénov' Sérénité.
Le fait de nommer tous les services avec la particule Rénov' simplifie et harmonise la recherche sur les aides possibles à la rénovation énergétique. D'ailleurs l'aide de l'Anah "habiter mieux-sérénité" va changer de nom et devenir MaPrimeRénov' Sérénité.
En 2022, il ne sera plus possible de bénéficier de MaPrimeRénov' pour les biens récents de 2 à 14 ans car ils sont considérés comme assez performants puisqu'ils devaient déjà respecter la réglementation thermique 2005 ou 2012. Cette aide ne concernera plus que les biens ayant 15 ans et plus. L'aide MaPrimeRénov', pour l'installation d'un foyer fermés ou d'un insert à bois, sera augmentée en 2022
Enfin, le prêt "avance rénovation", instauré par la Loi Climat et Résilience, permettra aux ménages ne pouvant bénéficier d'un crédit bancaire classique de financer le reste à charge des travaux de rénovation énergétique après déduction des diverses aides. Pour l'heure à l'horizon de 2022, seuls le Crédit Mutuel et la Banque Postale proposent ce prêt " avance rénovation". Ce prêt est un prêt hypothécaire dont le capital est remboursé à la vente du bien ou lors d'une succession. Le ménage peut rembourser les intérêts mensuellement ou décider de les rembourser en même temps que le capital.
Quant aux banques proposant ce prêt, elles pourront bénéficier d'une garantie à hauteur de 75 % de la perte si la vente ou la succession ne permettrait pas de rembourser le prêt.